"Dis-moi" a donné son spectacle annuel
L’association « Dis-moi , la culture c’est vivre » a présenté son spectacle, à l’occasion de la journée mondiale de refus de la misère, à l’auditorium de l’Ateliers des Arts, au Puy-en-Velay.
Les différents ateliers ont offert au public un spectacle cohérent, plein d’énergie et de dynamisme, mais aussi d’engagement et de réflexion. Le thème du phénix qui renaît de ses cendres affirmait joyeusement qu’on peut toujours se relever de ses difficultés. L’animal fabuleux était incarné sur la scène par un automate du cru de l’atelier « sculpture et bricolage ».
70 artistes, comédiens d’un jour, musiciens, chanteurs, danseurs ont fait rire et s’émouvoir un public nombreux et enthousiaste.
Romain a ainsi affirmé, sur les paroles de la chanson L'homme du groupe Spook and the guay :
Je veux que l'homme traite l'homme en homme
Respect et dignité voilà ce que je prône
Je veux que l'homme traite l'homme en homme
Car c'est un vent mauvais qui souffle sur l'hexagone.
C'est pas des paroles en l'air, non y a pas de travers
C'est pas un cours de morale, c'est juste une pensée globale
C'est pas difficile de voir que tout le monde s'enlise
Il suffit d'ouvrir les yeux pour mater la crise.
L'esclavage économique c'est la moderne réalité
D'une société mécanique qui peut très bien te broyer
Puis te laisser seul, puis te laisser tomber
La pression est trop forte pour qui ne sait pas lutter.
REFRAIN
Dites moi où est la paix?
Expliquez moi, où est le respect?
Je veux savoir, où est la vie?
Montrez la moi, où est la dignité?
J'ai des frissons de dégoût quand je vois ces charters
Remplies d'homme humiliés par ces méthodes guerrières
Il y a des gens dans la rue qui dorment sous des cartons
Oubliés et balayés par l'administration.
Il y a d'la vaisselle cassée, il y a des gosses martyrisés
Il y a des coups qui pleuvent et ce ne sont pas des fessées
Des chômeurs dans chaque famille et des drames à gogo
Des cris dans les cours d'immeubles avec la mort en écho.
Des seringues dans un corps à peine sorti de l'enfance
Des couteaux affûtés et des sirènes d'ambulance
La couleur de la nuit brille dans les yeux des marmots
La noirceur de la vie les fait briller un peu trop tôt
REFRAIN...
Je vis dans une société où les rapports sont faussés
Où la couleur de l'argent est plus belle que celle des gens
Je vois des mères qui pleurent et des jeunes qui glissent
Sur la pente savonneuse du crime et du vice.
Je vois des fafs qui s'ignorent et d'autres qui s'affichent
Des regards acérés et des paroles révélatrices
Des putains de faits divers dans des paniers à salade
Des bavures policières derrière des palissades
Une colère générale dans toutes les cités
Le désespoir fait tâche dans ce pays de libertés
Le constat est amer quand à l'égalité
Il devient dérisoire au vu de la fraternité
La haine est dans la place et la misère est aux aguets.
Le bateau fait naufrage et les capitaines sont dépassés
Nous sommes les galériens et nous devons écoper
Depuis la nuit des temps nous continuons de ramer.
REFRAIN...
Je veux que l'homme traite l'homme en homme
Si il n'y a pas de respect ça ne peut pas marcher
Je veux que l'homme traite l'homme en homme
Sans la dignité ça ne peut pas marcher
Je veux que l'homme traite l'homme en homme
Sans l'égalité ça ne peut pas marcher
Je veux que l'homme traite l'homme en homme,
traite l'homme, traite l'homme en homme...